Istwére
4. APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE : CRÉATION DE LA LESTLE :
Après que les alliés aient enfin mis Hitler hors de course, l'Europe devait de nouveau se reconstruire. L'université de Liège a également retrouvé sa vie à la fin de la guerre et les premiers luxembourgeois sont réapparus en 1947. Mais le cercle des étudiants luxembourgeois ne s'est pas récrée tout de suite, certains de nos « jeunes » se sont de nouveau rassemblés, mais il a fallu attendre jusqu'en 1950 pour retrouver une structure. Et ils se sont retrouvés également à cette époque dans la vie estudiantine folklorique. Les cercles facultaires ont également donné une série de règle au folklore (qu'ils appliquent malheureusement encore aujourd'hui), ils ont respectivement pris toutes les « règles de copiage », exemple avec les chants et leurs règles, les « gueules en terre », … mais les luxembourgeois en ont refusés certaines et sont actuellement toujours refusées. Malheureusement à cause de cela, au cours des années suivantes, le cercle a été traité comme un ‘paria'.
A ce moment, l'AGEL (Association des Etudiants Liégeois) est apparue au sein de la réunion des cercles facultaires, et les régionales comme la Lux , la Paludia (rassemblant les étudiants germanophones belges) et également nous luxembourgeois n'avons pas été acceptés comme membres. Il faut savoir qu'au début, l'AGEL était plus une organisation sur papier, un rassemblement de comités pour avoir plus de pouvoir auprès des responsables universitaires, afin d'avoir une salle à disposition, organiser la St. Nicolas et faciliter l'organisation des différentes activités des comités.
5. 1955 :
C'est à ce moment que la LESTLE, que nous connaissons actuellement, a été crée. La structure du club est toujours quasiment identique, un ensemble d'activités que nous faisons de nos jours, existaient déjà. Le comité était composé de :
1 président ;
1 vice président ;
1 trésorier ;
1 secrétaire ;
1 folki (hé oui, le baptême existait déjà à cette époque) ;
1 délégué aux fêtes ;
Le délégué avait un rôle important à cette époque, hormis l'organisation du bal, il s'occupait des étudiants. A cette époque la plupart n'avaient pas leurs propres voitures et ne pouvaient pas monter sur Liège pour toutes les formalités, inscriptions, … Les nouveaux arrivants étaient encadrés par le club, on leur montrait la ville, étaient aidés pour toutes les formalités et on leur apprenait la vie du club.
En plus de cela, la plupart des luxembourgeois, surtout dans leurs premières années, vivaient au « Home Ruhl » le Sart Tilman n'existait pas encore, et là aussi étaient intégrés dans la « famille ». D'ailleurs, la plupart ne rentraient pas le week-end chez eux, de telle sorte que le contact avec les co-locataires était plus important, et passaient leurs temps libres ensemble. Comme la télévision n'existait pas encore, tout se passait dans le café du club. Ils avaient probablement aussi plus de temps pour étudier… Mais leur premier livre de folklore, le livre d'or, de 1955 que nous possédons toujours aujourd'hui gardé comme une relique, nous montre qu'ils déconnaient également de temps en temps.
En ce temps-là, le comité ne possédait pas encore de ministre du sport, cette charge fût crée lors d'une réforme des statuts en 1963, ces statuts sont encore aujourd'hui dans les grandes lignes toujours valables. C'est à cette époque que le nom de « délégué aux fêtes » fût changé en « délégué aux candidatures ».
En ce qui concerne la composition des membres, il n'y avait toujours quasi que des garçons qui étudiaient à Liège, et pour la plupart en ingénieurs. Mais on a pu constater que les étudiants de cette époque ne provenaient pas que de riches familles. Après la guerre, les enfants de familles d'ouvriers ont pu avoir accès aux études supérieures.
En conséquence, un nouveau thème est apparu dans le cercle, « le manque chronique d'argent », comme les pionniers l'ont désigné dans leur livre du folklore.
20 ans auparavant, le club vivait des ressources de ses membres, mais la caisse vint à se vider pour toutes les activités du cercle. C'est ainsi que le « Lécker Bal » est apparu,via son ancêtre, la « Soirée Luxos » ici à Liège, qui dans les années 50 et 60 représentait la source principale pour rassembler des fonds pour payer les ‘chopes sociales'.
Grande innovation en 1955, le premier membre féminin s'est osé à s'aventurer dans le cercle.
Toute l'histoire sur http://lestle.lu/