History
La date de création du Cercle Marie Haps (CMH) est inconnue, faute de sources écrites ou même orales. Il est toutefois avéré que le cercle existait avant 1976, date (documentée) de création de l'Ordre de Saint-Jérôme. Une rumeur persistante laissait entendre que Jésus Gonzalez était le fondateur du cercle ; si cela est inexact (il n'est arrivé dans le Cercle qu'en 1980), il a cependant grandement contribué à faire croître et connaître le Cercle Marie Haps. Sous son impulsion, le Cercle Marie Haps devient alors un cercle calottin et regroupe des étudiants en traduction et interprétation - l'Institut Libre Marie Haps étant la plus ancienne école pour traducteurs et interprètes du pays (1955).
1983 voit la naissance d'un cercle parallèle, pour ne pas dire rival : le Cercle Psycho-Logo-Audio (CPLA), penné. La réputation du CPLA apparaît beaucoup plus sulfureuse que celle du CMH (un incident lors d'une activité aurait conduit l'Institut à priver les cercles de leur locaux au sein de l'école).
Au cours des années 90, le directeur de l'école lui-même, Bernard De Vlaeminck, aurait exigé qu'il n'y ait qu'un seul couvre-chef, la calotte (il est plausible que cela se soit passé durant la période de création de la Haute École Léonard de Vinci en 1995, qui mena à un resserrement des liens avec l'UCL). Ce fut la fin du CPLA.
Un des cafés de cercle fut le Café de l'Yser (sis au 34 rue de Trêves), jusqu'en 1997 ou 1998. Le Buffet de la Gare, situé juste à droite de l'ancienne gare du Luxembourg (dont seule la façade classée subsiste encore aujourd'hui), devint par après le café du CMH, jusqu'à sa démolition en 2001.
Le début des années 2000 voit le cercle traverser une période trouble. Suite à d'obscures querelles internes, nombre de membres du CMH abandonnent le navire, et ce sont deux "jeunots", Pierre Doffagne (baptisé 1999) et Catherine Massart (baptisée 2001), qui maintiennent le cercle hors de l'eau en 2002, non sans difficultés (seuls 8 bleus sont baptisés cette année-là, contre une trentaine en moyenne les années précédentes).
Le CMH a ensuite repris du poil de la bête pour arriver à une certaine stabilité.
Lors du mois d'octobre 2006, alors que la majorité des membres du cercle guindaille aux 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve, on apprend le décès accidentel d'Arielle Scoupe (baptisée 2004) à Bruxelles, ainsi que le coma de Jonathan Ewanga (baptisé 2005), qui succombera plusieurs jours plus tard à ses blessures. Épreuve tragique que le Cercle a traversée, soudé.
Les années ont passé, et le CMH est toujours bien présent. Malgré l'évolution du paysage guindaillesque et une santé financière fluctuante, le Cercle ne cesse de se renouveler au fil des ans.